Certains Burundais disent ne pas être rassurés par les nouvelles qui viennent du Cameroun. Notamment les questions de trucage de match révélées par un audio dans lequel le président de la Fecafoot.
Le Cameroun affronte le Burundi le 12 septembre dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football. A moins d’un mois du match, un débat tenu le week-end dernier dans une émission de la Radio Isanganiro, l’une des radios les plus écoutées du Burundi, a laissé entrevoir de réelles inquiétudes que les officiels du football burundais nourrissent en rapport avec le match du 12 septembre 2023 à Garoua, face aux Lions Indomptables.
Pour ce match qui s’inscrit dans le cadre des éliminatoires de la CAN, certains Burundais disent ne pas être rassurés par les nouvelles qui viennent du Cameroun. Notamment les questions de trucage de match révélées par un audio dans lequel le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, promet la montée en Elite One, l’équivalent de la première division, au président de Victoria United.
Les officiels burundais suivent avec une attention particulière l’évolution de l’enquête ouverte par la CAF sur les allégations de comportements inappropriés du président de la Fecafoot en espérant que leur équipe nationale jouera un match dans les règles d’équité.
Au cours du débat, certains auditeurs ont rappelé toutes les accusations portées par les Algériens après le match de Blida comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, après lequel les Algériens avaient accusé l’arbitre gambien Gassama d’avoir été acheté.
« Le Burundi met subtilement la pression sur la CAF pour qu’elle accorde une attention particulière au match contre les Lions Indomptables, le 12 septembre 2023, et dépêche à cette occasion ses meilleurs éléments anti-corruption. », écrit le lanceur d’alerte Boris Bertolt.
Source : Boris Bertolt