Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, a eu une pensée envers l’ancien patron de l’équipe algérienne, Djamel Belmadi.
Djamel Belmadi n’est plus le sélectionneur de l’Algérie. Il a dû abandonner ses fonctions à l’issue de la dernière CAN, où les Verts sont encore une fois sortis dès le 1er tour. Depuis, le technicien s’est éclipsé au Qatar, où il réside. Mais, il n’est pas oublié. Des confrères pensent à lui et notamment ceux qu’il a affrontés.
Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, a défié Belmadi à trois reprises et il a perdu à chaque fois. Les deux hommes ont aussi la particularité d’être nés dans la même ville (Champigny sur Marne). Dans un entretien accordé au Parisien, il a eu une pensée pour lui.
Cissé salue le travail de Belmadi
« Moi, lui et Walid Regragui, on s’est faits un peu seuls, dans le dur, dans le fait de devoir toujours prouver des choses, montrer que c’est possible même si on ne croit pas en vous, a-t-il déclaré. Ce sont des meneurs capables de pousser les autres à aller de l’avant. C’est vraiment quelque chose qui est en nous. On est faits comme ça, on a grandi comme ça, notre vie n’a pas toujours été facile. Il a fallu bousculer l’ordre établi pour être là où nous sommes ».
Cissé a par ailleurs fait savoir qu’il gardait toujours contact avec Belmadi, mais aussi d’autres entraineurs du haut niveau qu’il connait bien. « Oui. On échange avec Djamel (Belmadi), Walid (Regragui). Kaba (Diawara), je l’ai pratiquement tous les jours. Parmi les anciens du PSG, j’ai prévu d’aller voir Mauricio Pochettino à Chelsea, Mikel (Arteta) à Arsenal. J’ai régulièrement Bernard Lama au téléphone. Je revois aussi Jay-Jay Okocha, qui travaille pour la CAF ».
Cissé a aussi confié qu’il était reconnaissant du fait que, lui, soit toujours en poste chez les Lions de la Téranga. « Ce n’était pas prémédité. Quand je suis arrivé, en 2015, je ne pouvais pas imaginer que je resterais aussi longtemps. On n’arrivait pas à sortir des poules de la CAN et finalement on l’a gagnée. J’ai beaucoup travaillé. On a monté une équipe plus attractive, alors que des joueurs étaient réticents à venir. Mon expérience, mon vécu m’ont aidé. Car j’ai été capitaine de cette équipe, j’ai cette double culture, j’ai grandi au Sénégal et en France. Je connais les réalités de mon pays, les attentes et surtout le bonheur que suscite cette équipe nationale qui est le baromètre de la société sénégalaise ».
avec foot 365