Un rapport publié par l’UEFA a confirmé que l’Espagne avait été avantagée sur certaines décisions arbitrales durant l’Euro 2024.
Dans les faits, le succès de l’Espagne a fait l’unanimité chez les observateurs. Fringante dans le jeu, cohérente collectivement et portée par des individualités fantastiques comme le jeune Lamine Yamal, cette Roja dirigée par Luis de la Fuente a séduit son monde. Pour autant, certaines décisions arbitrales ont pu faire débat durant son parcours. Le match contre l’Allemagne en quart de finale, notamment, a retenu l’attention de l’UEFA.
Un rapport de l’UEFA confirme une décision arbitrale favorable à l’Espagne
Durant cette rencontre, un main du défenseur latéral gauche Marc Cucurella, dans la surface de réparation, après un tir de Jamal Musiala, n’avait pas été sanctionnée par l’arbitre du match, M. Taylor, alors que les deux équipes étaient en prolongations. Une erreur manifeste confirmée par un rapport de l’UEFA que le média Relevo a relayé cette semaine.
« Conformément aux dernières directives de l’UEFA, les contacts de mains qui arrêtent un tir au but devraient être sanctionnés plus sévèrement et, dans la plupart des cas, un penalty devrait être accordé, à moins que le bras du défenseur ne soit très près du corps ou au-dessus du corps. Dans le cas de Cucurella, le défenseur arrête le tir au but avec son bras, qui n’est pas très près du corps, ce qui rend sa couverture plus large. Un penalty aurait dû être accordé », indiquent les commissaires de l’UEFA.
Le titre de l’Espagne est-il menacé ?
En l’état actuel des choses, un retrait du titre de l’Espagne est totalement inenvisageable. Déjà parce qu’aucune corruption ne peut être prouvée dans ce cas-là : une équipe peut être favorisée par une erreur arbitrale, indépendamment de sa volonté. Mais aussi parce que ce type de cas de figure est courtant dans l’histoire du football. Luis de la Fuente et ses hommes n’ont donc aucune crainte à avoir par rapport à ces erreurs arbitrales, qui définissent aussi les limites de l’arbitrage, même avec l’assistance technologique.
Les cas de corruption ou de dopage pourraient engendrer, en revanche, une sanction aussi lourde, bien que les exemples historiques se trouvent dans le football de clubs (Marseille, Juventus…), et qu’aucune jurisprudence n’ait été relevée dans le football de sélections.
avec foot 365