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Depuis quelques jours, la polémique est revenue sur le tapis avec le ramadan en pleine période de trêve internationale. La fermeté de la FFF, où la tendance à vouloir pousser les joueurs musulmans à repousser le jeûne est claire, ne manque pas de faire réagir. Poussant le boss de la Fédération française de football, Philippe Diallo, à monter au créneau ces dernières heures dans un entretien accordé à France Info. « Je ne peux pas accepter qu’on dise que la FFF procède à une discrimination religieuse », a lâché le président de 3F.
Rappelant que le Conseil d’Etat a donné raison à la politique de la FFF en la matière, Philippe Diallo assume sa volonté de ne pas voir interférer la religion, quelle qu’elle soit, dans le fonctionnement des rassemblements internationaux. « La Fédération a mis un cadre, comme à l’école. Il ne peut pas y avoir une modification de nos horaires, de notre organisation, qui soit liée à la mise en œuvre d’une pratique religieuse, quelle qu’elle soit. Je respecte les convictions de chacun. Il est possible, si l’on veut faire le jeûne, pour ne pas mettre en cause les performances ou la santé des sportifs, de le repousser. Personne à la Fédération, à commencer par moi, n’a interdit à quelqu’un de faire le jeûne. J’ai même entendu qu’un responsable de l’autorité musulmane a dit que c’était parfaitement compatible avec une pratique du sport de haut niveau en suspendant son jeûne. Certains ont voulu nous attaquer devant les juridictions et il se trouve que le Conseil d’État nous a donné raison.
Quand des joueurs sont sélectionnés en équipe de France, je ne leur demande pas leur religion. Le procès qui est fait à la Fédération est un mauvais procès, injuste, et qui repose sur des fondements faux », conclut le président de la FFF.
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